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baston de filles
25 mars 2014

pensées profondes

Nous avançons sur le mince fil que provoque l’interaction de nos sentiments contraires.

 

La haine se propage comme de l’encre sur un buvard, et rien ne peut l’arrêter. On a le choix entre l’encaisser ou l’extérioriser. A la différence d’un boxeur la somme des coups qu’elle nous porte favorise le combat et accroît nos forces. Elle ne peut nous affaiblir que parce qu’elle assombrie la réalité à son avantage.

 

Toute la subtilité de la réussite est d’aller à l’encontre de la nature humaine.

 

Il faut vaincre sa haine pour ne pas détruire son ennemi et sa compassion pour ne pas aider ceux qui sont malheureux. La question est que veut-on vraiment.

 

Si nos choix étaient la résultante de nos émotions, nous serions à la fois des assassins et des anges. La seule mesure de nos actes est la contradiction entre toutes ces forces. C’est de ce conflit que tient toute l’humanité.

 

La recherche de reconnaissance incessante nous oriente de façon démesurée dans tous les travaux qui peuvent révéler notre compétence. Notre acharnement à demander des compliments fatigue nos victimes. Les victimes deviennent bourreau lorsqu’elles comprennent l’ampleur de leur opinion sur nous. Nous finissons enchaînés à ceux qui nous déplaisent autant qu’à ceux qui nous plaisent.

 

Lorsque j’aperçus cette admiration dans le regard de cette personne, je me mis à l’aimer comme moi-même ; puis lorsqu’il me montra du dédain, je ne le détesta point mais chercha à le persuader que j’étai cette personne admirable. Bien des efforts après, on m’appris que cette personnes était folle et malvoyante et ma frustration se transforma en honte d’avoir cru qu’un autre pouvait mieux que moi juger de ma valeur. Depuis ce jour, je n’ai cessé d’essayer de me délivrer de ma soumission au regard des autres sans succès.

 

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