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baston de filles

25 mars 2014

pensées profondes

Nous avançons sur le mince fil que provoque l’interaction de nos sentiments contraires.

 

La haine se propage comme de l’encre sur un buvard, et rien ne peut l’arrêter. On a le choix entre l’encaisser ou l’extérioriser. A la différence d’un boxeur la somme des coups qu’elle nous porte favorise le combat et accroît nos forces. Elle ne peut nous affaiblir que parce qu’elle assombrie la réalité à son avantage.

 

Toute la subtilité de la réussite est d’aller à l’encontre de la nature humaine.

 

Il faut vaincre sa haine pour ne pas détruire son ennemi et sa compassion pour ne pas aider ceux qui sont malheureux. La question est que veut-on vraiment.

 

Si nos choix étaient la résultante de nos émotions, nous serions à la fois des assassins et des anges. La seule mesure de nos actes est la contradiction entre toutes ces forces. C’est de ce conflit que tient toute l’humanité.

 

La recherche de reconnaissance incessante nous oriente de façon démesurée dans tous les travaux qui peuvent révéler notre compétence. Notre acharnement à demander des compliments fatigue nos victimes. Les victimes deviennent bourreau lorsqu’elles comprennent l’ampleur de leur opinion sur nous. Nous finissons enchaînés à ceux qui nous déplaisent autant qu’à ceux qui nous plaisent.

 

Lorsque j’aperçus cette admiration dans le regard de cette personne, je me mis à l’aimer comme moi-même ; puis lorsqu’il me montra du dédain, je ne le détesta point mais chercha à le persuader que j’étai cette personne admirable. Bien des efforts après, on m’appris que cette personnes était folle et malvoyante et ma frustration se transforma en honte d’avoir cru qu’un autre pouvait mieux que moi juger de ma valeur. Depuis ce jour, je n’ai cessé d’essayer de me délivrer de ma soumission au regard des autres sans succès.

 

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22 mars 2014

maximes françaises

Si on avait doté de raison les fleurs, elles n’auraient probablement pas toutes poussées vers le soleil.

 

Si dieu avait une main, elle ressemblerait à une montagne presque infranchissable promettant d’immense plaisir en son sommet.

 

Beaucoup de gens font des cas de l’amour, pourtant la mort est une affaire bien plus sérieuse.

 

J’ai passer des heures à méditer pour trouver la paix, des jours passèrent et je n’était toujours pas calme. J’ai persévérer et continué à médité de toute mes forces, des mois et des années passèrent, et je n’était toujours pas calme. Résigné, un jour, je décidai d’arrêter à chercher la paix et un immense soulagement me transcendait.

 

(pensée du moment)

 

 

On s’enferme dans l’identité que le monde nous renvoi. On apprécie notre valeur par les yeux des autres. Le plus difficile étant de concilié notre amour propre, la réalité, et la conscience de notre identité.

 

Il est important de faire croire aux autres en notre vertu afin de s’en persuader.

 

Pour s’approcher du réel, il faut d’abord admettre qu’il n’existe de vérité qu’à travers notre regard. Et que toute vérité pour l’un ne l’est pas pour l’autre.

 

Il n’existe finalement que peu d’homme qui accordent plus d’importance en leurs vertus qu’en leur gloire. Il est presque impossible d’admettre que ce que l’on pense de nous a titre personnel a plus de force que ce l’on pense de nous à titre universelle.

 

Le filet de sécurité contre la folie est cette identité que l’on préserve envers et contre tout. Sans elle, le doute s’emparerait de nous et nous transformerai selon nos peurs ou nos envies. On serait à la fois martyrs et empereurs, chanceux et plein de disgrâce selon que l’on nous donne l’impression de l’être.

 

L’homme a le choix de croire ce que la société prétend être la vérité ou se confondre dans l’illusion de ce qu’il choisit d’être. Pourtant ces deux états ne sont que folie. Dans un cas extrême, si l’on pensait que la douleur était un plaisir, celle-ci en deviendrait un, de la même façon, une femme ressentant de forte nausée signe qu’elle est en ceinte et souhaitant un enfant ressentirait une certaine forme de plaisir.

Cette théorie montre comment un homme a qui la fortune ne fait que sourire peut être dans une grande souffrance et  un autre dans les tourments de la disgrâce peut être dans une joie profonde et immense.

 

Toute la problématique de l’homme réside dans sa soif de vérité ; c’est ce qui fait de lui un être supérieur dans la compréhension des choses, et un être inférieur dans son incapacité a croire en quelque chose de peu commun ou d’impossible.

 

Finalement, on passe notre vie à convaincre les autres que l’on est conforme à l’identité que l’on croit avoir. Notre confiance en nous est si faible que l’on va volontairement être ce que nous renvoi notre entourage. Cette attitude est tout simplement l’esclavage de notre vie à la perception de nous même, qui est largement influencé par notre vécu.

 

On né vierge, pure et libre, on finit torturé et esclave de notre savoir.

 

Pour approcher la perfection, il faudrait pouvoir douter de tout ce qui nous a été appris, et de croire aux choses qui nous apporterait le plus. Il faudrait admettre notre incapacité à connaître la vérité pour jouer avec nos opinions à notre guise. Ainsi, nous ne souffrirons en cas de douleur (croire que le mal touche un corps différent du notre) et nous serions totalement heureux en toute circonstance.

Malheureusement, trop de sentiment nous éloigne de ce paradis ; ainsi sont par exemple la justice, la nature humaine propre à aimer s’alimenter et ne pas aimer souffrir, la gloire…

On a tendance à admettre que nos première impressions sont les plus réelle (comme celle d’être heureux au contact de notre mère dans nos première années), mais pourtant, on a la capacité de rendre toute chose différente par conviction.

 

La nature humaine, une prison qui ne peut être forcé que par la conscience de son irréalité au risque de la rendre encore plus insupportable.

 

(identité et réalité)

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